Dry January : un mois sans alcool (et sans réseaux sociaux)

Fin décembre, j’ai décidé de débuter 2023 par un mois sans alcool. Et sur cette lancée, je me suis dit que j’allais aussi arrêter d’aller sur les réseaux sociaux pendant cette période.

Pourquoi ?

L’alcool, pour des raisons évidentes. Tout le monde le sait, même à faible dose, l’alcool est néfaste pour l’organisme.

Quant aux réseaux sociaux, je me suis rendue compte que j’y allais instinctivement et que scroller sur Instagram ne m’apportait rien (spoiler : ça n’apporte rien à personne). Alors je me suis dit que j’allais tout simplement arrêter d’y aller pendant un mois.

Un mois sans alcool

Débuter 2023 sans boire d’alcool était un sacré défi car – comme de nombreuses personnes – je ne saurais pas dire à quand remonte la dernière fois que je suis restée un mois sans boire d’alcool.

Pour tenir le coup pendant cette période, j’ai proposé à mon copain – qui avait déjà fait un mois sans alcool en 2022, de réitérer l’expérience avec moi. Je pense que faire le Dry January à deux (ou plus) est important pour se motiver. Imaginez le faire seul-e, entouré-e de personne qui boivent devant vous…

Après le réveillon du 31 décembre (qui pour le coup était bien arrosé), nous avons donc débuté notre Dry January.

J’avais lu dans cet article paru sur Slate que les premiers jours pouvaient être difficiles. Pour notre part, le passage vers la sobriété s’est très bien passé.

Néanmoins, ce qui est perturbant quand on arrête de boire, c’est socialement.

L’alcool et les moments festifs

Dans mon cas, les moments que « j’appréhendais » et durant lesquels je craignais d’être tentée de boire, étaient les instants festifs : soirée entre amis, anniversaire, pot de départ,…

Je dois d’ailleurs reconnaitre que la « pression » autour de l’alcool, est assez importante et que le fait que j’arrête de boire a surpris mal de monde autour de moi.

Pourtant, ne pas boire en soirée, eh bien ça se fait ! L’avantage, c’est qu’on n’a pas besoin de faire attention à ce qu’on boit, on est sûr-e de pouvoir conduire.

Je me suis aussi rendue compte que je n’avais pas besoin de boire pour m’amuser (et franchement, ça m’a rassurée).

Bilan de ce dry january

Ne pas boire pendant un mois, présente plusieurs points positifs :

• On fait des économies. Genre vraiment beaucoup.
• On dort mieux
• On se sent plus en forme, grave healthy

Pendant ce mois, on a testé avec mon copain des tas de boissons non-alcoolisées. L’idée n’est pas de remplacer la consommation d’alcool par une addiction au coca (pas franchement top non plus pour la santé) mais je trouvais un peu triste de boire uniquement de l’eau.

Au final, il y a du côté des softs de quoi faire des découvertes sympas : eaux pétillantes aromatisées, gingerbeer (malgré le mot « beer », cette boisson au gingembre est sans alcool), Club Maté (idéal en soirée pour tenir le rythme), craft beer sans alcool (hyper bobo je sais),…

On a même bu du Champomy et franchement, c’était marrant !

Résultat : on peut kiffer sans boire d’alcool.

L’arrêt des réseaux sociaux

Arrêter les réseaux sociaux était aussi une sacrée décision.

Si durant les premiers jours, mon doigt cherchait Instagram (que j’avais pourtant supprimé de l’écran d’accueil), j’ai rapidement perdu l’habitude d’aller sur l’application.

Parfois, j’avais quelques réflexes : je prenais des photos et j’avais envie de les partager en story. Alors je me suis interrogée : pourquoi ? Pour montrer aux autres que je passe un bon moment dans un bel endroit. J’en ai conclu que c’était inutile.

Et maintenant ?

Depuis, j’ai à nouveau bu de l’alcool et été sur les réseaux sociaux.

L’idée est d’avoir un usage raisonné. Dans mon cas, ne pas boire d’alcool en semaine et limiter au maximum l’utilisation des réseaux sociaux (que lorsque c’est nécessaire, comme pour voir sur Instagram des photos de plats d’un restau). Est-ce que je tiendrais ces résolutions ? Let’s see !

J’espère que cet article vous a plu et vous aura donné quelques sources d’inspiration !

A bientôt 😉

Amélie